Le terme «robot» n'est pas facile à définir, mais son étymologie est relativement simple à suivre. Ce n'est pas un mot très ancien, ayant été implémenté en anglais assez récemment. Il remonte au début du XXe siècle, lorsque le dramaturge polonais Karel Capek a présenté un aperçu unique et quelque peu prophétique de l'avenir avec sa pièce révolutionnaire, «Rossum's Universal Robots». Capek a choisi le mot «robot» en raison de son origine slave ancienne église, «Rabota» - qui se traduit essentiellement par «esclavage».
Avant de devenir un écrivain de fiction reconnu, Karel Capek a travaillé comme journaliste. Et même si «Rossum's Universal Robots» était une œuvre de fiction spéculative, il sert de prélude à la réalité de notre culture technologique de plus en plus automatisée. Comme la série plus récente de films "Terminator", RUR dépeint les robots comme de futurs suzerains qui font la guerre aux êtres humains. La pièce souligne que les robots ont été créés pour servir les gens, mais adoptent progressivement bon nombre de leurs caractéristiques et tentent éventuellement de les dépasser. Dans la mesure où elle imite la ressemblance et les capacités humaines (un sous-ensemble de la biorobotique, qui est un domaine dans lequel la vie est imitée par la technologie), cette histoire reflète en grande partie comment les robots se développeraient au cours du siècle prochain. (Pour en savoir plus sur la façon dont la fiction peut prédire la réalité technologique, voir Des idées de science-fiction étonnantes qui se sont avérées vraies (et d'autres qui ne l'ont pas été).)
Au cours de la révolution industrielle, la technologie a développé une relation plutôt difficile avec le travail. Le terme «luddite» est souvent utilisé pour désigner quelqu'un qui se méfie ou s'oppose à la technologie, et est dérivé du mot pour les travailleurs textiles anglais qui se sont révoltés contre l'innovation industrielle qui les a laissés obsolètes au cours du XIXe siècle. Il s'agissait d'une reconnaissance précoce du potentiel de la technologie de perturber, et peut-être finalement de bouleverser la main-d'œuvre humaine.
